Nouvelle année : Nouvelles Résolutions ?

En ce début d’année… À l’heure des résolutions & des nouveaux objectifs…
Je t’invite à beaucoup de douceur. Si les résolutions & les nouveaux objectifs résonnent en toi : c’est ok. Si ce n’est pas le cas, c’est ok, aussi. Le tout est de prendre le temps de te questionner sur le pourquoi, tu souhaites le faire.

Les résolutions sont-elles prises en réponse à ce qui se fait, à ce dont tu as envie, besoin ou qui tu es ?

Je ne prends plus de résolutions

Depuis plusieurs années, j’ai décidé de m’écouter & d’arrêter d’en prendre. De me laisser respirer, Être.
M’enlever cette pression des nouvelles résolutions, des objectifs, des bilans annuels pour laisser de la place à vivre (voir) la spontanéité de la vie.

Avant de poursuivre, je tiens à souligner que ce que je partage n’est en aucun cas une généralité. Et que je ne détiens pas la vérité. Je cherche à comprendre, observer pourquoi nous faisons certaines choses et si elles sont vraiment alignées à qui nous sommes. Une invitation que je t’envoie afin que tu prennes le temps de te questionner également pour ensuite faire ce qui résonne pour toi.

À contre-courant de ce qui se fait ?

Pendant longtemps, je me suis sentie à contre-courant de ce que j’observe, ce qui se fait ou doit se faire.

Avec le temps, j’ai appris à accepter que ce qui peut me sembler être à « contre-courant » me permet finalement d’aller dans « le sens » de la voie de mon cœur. Être à l’écoute de mon intuition, de mes besoins, mes envies en faisant taire le bruit ambiant. Entendre que cela ne résonne plus de prendre des résolutions en janvier.

D’une part parce que je ne l’ai tiens pas, n’étant pas réellement dans cette dynamique de me forcer à répondre à des actions qui ne répondent pas à mon énergie, mes envies, besoins du moment.
En janvier, j’ai encore envie d’hiberner, de prendre le temps.

Et d’une autre part, je n’ai pas envie d’en prendre au moment où ça se fait parce qu’il faut le faire.
Lorsque je le faisais, je ressentais que je ne respectais pas mon rythme, mes ressentis. Et je ne tiens pas compte des cycles plus longs et pourtant bien existant. Comme ceux en cours lié à notre expatriation.

L’histoire de la nouvelle année

Le fait de ressentir ce contre-courant m’a amené aussi à aller chercher l’origine du choix du moment de la nouvelle année et par qui ? Et ce fut très intéressant de constater que cela n’a pas toujours été en janvier, mais proche du printemps.

Lorsqu’on y pense, le 1er janvier ne correspond à aucune date solaire ou lunaire en lien avec les cycles de la nature. Hors, on ne peut que constater que dans l’histoire, les éléments de la Nature étaient sources de repères pour mettre en place la notion de temporalité, etc
Cela m’a semblé bizarre que le monde entier, sauf rares exceptions, se soit mis au diapason du calendrier julien d’abord, puis grégorien, ensuite.
C’est Jules César qui décide de mettre le début de l’année non plus en mars, mais au 1er janvier.
En France, ce n’est que depuis 1564 que le premier jour de l’An est célébré le 1er janvier.

Nous avons jusqu’au printemps

Nous avons jusqu’au (ton) printemps pour prendre le temps d’observer les graines que nous avons Semé ~ s’Aimé. Et ensuite les voir éclore une fois (ton) l’hiver passé. Même en prenant en compte cela, mon questionnement est donc le suivant :

Et si l’on s’autorisait à se laisser en paix ?

Un doux rappel à soi-m’Aime que certaines choses prennent du temps. Et elles peuvent prendre bien plus qu’une année pour éclore. Je t’invite à te laisser le temps d’observer et à être à l’écoute de ce qui est, ici et maintenant.

Du temps & de l’espace pour accueillir

En cherchant à continuellement se projeter, forcer ces ressentis, on a tendance à vivre dans le futur, le après. Cela crée une vie d’anticipation des choses, de ce qu’il faut faire. Pour certaines situations, cela peut amener à être dans une forme de contrôle, de calcul… Ce qui peut amener de la frustration sur ce que l’on espéré… Car, il y a un paramètre qui nous apprend sans cesse à lâcher prise : c’est la vie.

Et si nous arrêtions de nous précipiter dans l’après ?

Nous nous laissions le temps & l’espace pour vivre pleinement ces expériences de la vie, par juste accueillir ce que nous pouvons en apprendre.
Nous acceptions que parfois, nous avons besoins de laisser mourir des parties de nous, des espaces, des relations, des projets, etc pour laisser renaitre autre chose.
Que certaines choses, événements, projets etc ont besoin de bien plus qu’une année, un cycle

Allons plus loin, sans que cette autre chose soit déterminée à l’avance et dans le détail

Et si nous prenions le temps d’écouter notre nature cyclique ?
S’autoriser à aller à contre-courant de ce qui se « fait » pour « être » dans l’écoute et le respect de sa nature cyclique.
Et si nous intégrions complètement la nature cyclique de la vie ?
Ce qui est & ce qui n’est plus pour se laisser le temps de composter ce qui doit l’être à l’image de cette saison qu’est l’hiver ? Pour ensuite accueillir le printemps.
Qu’en penses-tu ?

Prendre le temps de ralentir

Ralentir pour vivre pleinement l’instant présent, c’est la clé pour m’accompagner dans cette écoute profonde de ce que je souhaite réellement afin de prioriser, d’aller sur mes essentiels du moment, répondre & respecter mon énergie, mes besoins, mes envies, etc.

Ralentir peut se traduire par quelques minutes de réflexions ou jusqu’à une période plus longue selon ce que tu vis, traverse. Et qui peut prendre diverses formes. Oui, oui, tu n’as pas besoin uniquement de forcément t’asseoir et ne plus rien faire… J’en reviens à cette philosophie de vie : la slowlife. Un art de vie vers un état d’être qui s’insuffle dans tous les domaines de sa vie.

En vivant l’instant présent, au mieux possible, je ressens moins (voir pas du tout) le besoin et l’envie de « faire » des résolutions, des bilans, des points… Cela ne veut pas dire pour autant que je n’ai pas d’intentions, d’aspirations, de projets. C’est simplement que l’idée d’enfermer tout ceci dans un bilan, des points ou une série de résolutions… m’éloigne de la spontanéité de la vie, me force à ressentir, à anticiper des choses…

Faire ou pas des résolutions à la nouvelle année ?

L’idée n’est pas de mettre en opposition, de faire ou pas des résolutions, de poser des objectifs. Ou de dire ce qui est bien ou mal.

Dans une société qui prône le fait de « faire » et « avoir, l’Être est bien trop souvent laissé de côté.

Est-ce en réponse à ce qui se « fait » ou à qui nous « sommes » ? Il n’y a pas de mauvaises réponses.

Je dépose ici ma réflexion pour ouvrir l’espace à l’échange, dans la douceur & la respect. Ensemble de s’inviter à se laisser le temps de se questionner sur le pourquoi, on le fait. Et surtout de (re)donner l’espace & l’importance d’Être avant tout.

Au plaisir de te lire

Je serais ravie de te lire en commentaires. N’hésite pas à me partager tes retours, ce qu’il en ressort pour toi.

💚 En attendant de se retrouver, au fil des saisons, prends soin de toi dans le respect & l’écoute de Ta Nature cyclique ainsi que celle de notre Terre Mère.

Flavia,

P.S : Si tu aimes ce que je partage & que tu penses que ça peut intéresser ou aider une autre personne :
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