Vacances d’été : les vivre sans se brûler

Je te retrouve, doucement, aux seuils de l’été, cette saison où beaucoup attendent le souffle des vacances.
Et toi, où en es-tu avec cette pause promise ? Juillet, août, ou le doux hasard d’un temps plus tardif ?
Ici, de notre côté, nous cultivons la patience des retours plus tardifs — septembre, octobre — pour goûter l’été en son dernier éclat.

Avant la pause : la frénésie des préparatifs

J’observe, parfois un peu lasse, les préparatifs qui s’agitent autour des vacances, ces plannings chargés, ces to-do lists qui s’allongent — et cela m’épuise d’avance, même quand ce ne sont pas mes propres jours de pause. 😅

Tous est feu, tout est flamme, comme une danse effrénée.

Pourtant, je ne peux que comprendre. Moi aussi, je me suis laissée happer par cette frénésie, cherchant à empiler le plus d’instants possibles dans les semaines enfin libres.
Et quel bonheur, alors, lorsque les vacances coïncidaient avec celles de Victor, comme une fête partagée.

Les vacances d’été : entre attente et surcharge

Le rythme effréné de l’année, ce fameux « métro-boulot-dodo », la tête sans cesse dans le guidon.
Si souvent, l’énergie manquait pour me consacrer pleinement à mes passions, ou simplement pour m’accorder des instants de repos, de loisir, de douce oisiveté.

Les vacances, tout comme les week-ends, devenaient alors ce moment unique où tout se concentrait : l’envie, les désirs, les rêves.

Mais ce besoin profond de déposer le fardeau, de ralentir, était vite étouffé sous une avalanche d’activités, de visites, de découvertes.
Tout était planifié, minuté, et le repos passait au second plan.
Au final, je me retrouvais souvent, épuisée, aux portes de l’automne, portant sur mes épaules le poids d’un été trop chargé.

Ralentir avant la rupture

Le repos n’est pas une récompense qu’on s’accorde seulement après avoir tout fait, après avoir terminé la semaine de travail, ou quand enfin les vacances arrivent.

Trop souvent, il survient comme un pansement, un dernier recours quand la surcharge mentale devient insupportable, quand le stress atteint son paroxysme.
On le voit alors comme un moyen de tenir le coup, d’être performant, d’avancer malgré la fatigue.

Mais le repos, c’est une nécessité, tout aussi essentielle que manger, dormir, respirer.

~ Flavia do Vale

Le repos ne devrait pas être un luxe mérité, mais un souffle vital que l’on insuffle à notre vie, chaque jour.

Quand ralentir devient un acte de résistance.

🌍 Bien sûr, on fait de notre mieux. Nous avons grandi et évolué dans une société qui glorifie la productivité, l’efficacité, le faire et l’avoir — bien avant l’être. Une société qui célèbre l’action et regarde la lenteur avec suspicion.

Dans ce contexte, choisir de ralentir devient un véritable acte de résistance.

Replacer le repos, la lenteur, l’écoute de nos besoins au cœur de notre vie, ce n’est ni de la faiblesse, ni une perte de temps. C’est, au contraire, retrouver une force simple, enracinée, vivante.

Parce qu’à force d’aller toujours plus vite, c’est nous-mêmes que l’on abîme — et la planète avec.

Ralentir, c’est prendre soin. De soi, du vivant, de nos rythmes naturels.
Un geste doux… mais d’une radicalité profonde.

Réapprendre à s’écouter, sans culpabilité

💥 Avant mon burn-out, mon rapport au repos était inconscient, comme s’il fallait mériter ce temps pour soi.

On fait toutes et tous du mieux possible, dans une société où l’efficacité et le « faire » priment. Ce n’est pas facile de ralentir quand tout nous pousse à courir.

Tu as sûrement remarqué que personne ne laisse la voiture tomber en panne sèche avant de faire le plein. Pourtant, nous, on attend souvent de toucher la réserve d’énergie avant de lever le pied — souvent malgré nous, car c’est notre corps qui finit par dire STOP.

👉🏾 Alors, sans jugement, juste avec douceur, pourquoi ne pas commencer à réapprendre à écouter ces signaux ? Pourquoi ne pas accueillir nos week-ends et vacances comme des moments pour vraiment poser le corps et l’esprit ?
Et si l’on trouvait ce fragile équilibre entre le désir d’action et le besoin de pause, sans pression ?

L’invitation ici est simple : prendre le temps, à son rythme, de trouver ce qui aide à mieux se préserver, tout en douceur.

Accueillir le repos dans nos vacances

Quand on pense aux vacances, prenons un moment pour sentir si l’équilibre entre faire — les activités, les découvertes, les projets — et être — ce temps de rien, ce repos profond — est vraiment là.

Si ce n’est pas encore le cas, comment pourrait-on doucement ouvrir plus d’espace au repos ? Laisser le slow s’infiltrer, respirer, s’installer…

L’idée, c’est de ne pas trimbaler avec nous la pression et la course effrénée du quotidien jusque dans nos vacances. Pour ne pas finir l’année complètement vidés, à bout de souffle.

C’est une invitation à renouer avec soi-même, à écouter les besoins du corps et du cœur, au milieu de toutes nos envies.

Une invitation à ralentir ensemble

Si ton cœur le souhaite, ce serait un vrai plaisir de te lire en commentaires.
👉🏾 Quel est ton rapport au repos, vraiment ?
👉🏾 Comment aimerais-tu vivre tes vacances, pour qu’elles te nourrissent pleinement ?

Je te souhaite des vacances douces, ressourçantes et profondément apaisantes.

💚 En attendant de se retrouver, au fil des saisons, prends soin de toi avec respect, en écoutant ta Nature cyclique et celle, toujours vivante, de notre Terre Mère.

Avec toute ma tendresse,

Flavia,

P.S : Si mes partages te parlent et que tu penses qu’ils peuvent toucher ou aider quelqu’un d’autre,
🌱 Sème ~ s’Aime 💚 en diffusant mes articles autour de toi.

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